Après ma première défaite sur la route 1, je n'avais pas traîné pour aller soigner Cody et j'avais même courut. C'était mon premier jour en temps qu'étudiant Pokemon et on ne pouvait pas dire que les choses se déroulaient comme je l'avais imaginé, mais ne dit-on pas que Rome ne s'est pas faite en un jour ? Quoi qu'il en fût, ce n'était pas le moment de baisser les bras, d'autant plus que Cody avait besoin de moi et j'avais hâte qu'il soit soigné, non pas par besoin, mais plutôt parce que je me souciai déjà de lui. C'était d’ailleurs marrant de voir que quelques heures à peine après notre première rencontre, nous tissions déjà des liens, malgré notre certaine timidité à tous les deux.

Ainsi, en arrivant à Jadielle, je ne pris pas le temps d'explorer les lieux et de profiter de cette ville qui accueillait déjà de très belles fleurs avec l’arrivée du printemps. Repérant le centre Pokemon, je m'y dirigeais donc sans plus attendre, ma Pokeball toujours en main comme si cela pouvait rassurer Cody que je l'ai a porté. Une fois à l’intérieur, j'observais les lieux me demandant un peu comment procéder car, c'était ma première fois. Bien des années après, je pense qu'il me serait impossible de compter le nombre de fois où j'ai fait les allers et retours dans les divers centre Pokemon. De peur de faire une erreur, j'attendais un peu timidement en observant l'adulte devant moi qui venait de faire soigner ses Pokemon. Manifestement, il n 'y avait qu'à s'adresser au comptoir que je trouvais d'ailleurs un peu haut.

"Heuu..bonjour madame, j'voudrais faire soigner heuu..mon Pokemon mais heuu..bahh..c'est la première fois et j'ai a pas réussi à gagner le premier combat. J'crois que je sais pas bien bahh..comment on fait encore et en plus j'ai un devoir à faire sur la route 1..."

Après avoir quelques peu bafouillé, je tendais ma Pokeball à l'infirmière pour que Cody puisse enfin recevoir les soins nécessaires. Je ne sais pas pourquoi j'avais parlé de mon manque d’expérience à cette femme, mais je crois que j'avais besoin d’être un peu rassuré. Comprenez bien qu'à cette époque je n'avais que dix ans et en plus d'entreprendre un grand périple, je n'avais pas l'habitude d’être loin de ma famille.