Le grand jours

Boom boom. Les battements de mon cœur, je les sentaient, ils faisaient vibrer ma cage thoracique tant l'impatience faisait de mon sommeil un véritable calvaire. Mon regard océan se fixa sur le radio réveille posé sur la table de nuit, 5:30. Si tôt que ça?! Un soupire franchit le seille de mes lèvres tant j'étais impatient. Bon, certes j'étais en larve dans mon lit à regarder ma fenêtre, à regarder le vent secouer les arbres dehors.
Je n'avais qu'une seule hâte: Sortir. Comment ça je suis trop agité?! J'allais voir Léo dans quelques heures! Et recevoir mon premier Pokémon!
Je fermai les yeux, dans une position compromettante si quelqu'un entrait dans la chambre: en postions de la tortue.
«Allez Zen, rendors-toi!» Songeais-je en cherchant de ma main droite la couverture pour cacher le sourire du plombier (Si si Invité, tu sais cette chose qui se voit quand tu te baisse et que ton pantalon est taille basse) que mon bas de pyjama dévoilait.
Je rouvris les yeux, les larmes du soleil inondèrent mon visage, tant que je plissai les yeux pour y voir plus clair. J'étais accroupi sur la chaussée de la route, j'eu peur de sur quoi les yeux allaient tomber, et j'avais raison.
Mon cœur se broya sous la pression, je savais ce que j'allais voir, je ne le savais que trop bien, mais non! Je ne voulais plus jamais revoir ça! Plus jamais je ne voulais revivre ce cauchemar! Je restais figé sur place, les yeux rivés sur le ciel. La couleur bleue qui m'hypnotisait il y a quelques minutes, était en train de se ternir en un noir orageux. Une goutte tomba sur le haut de mon front, la pluie ne faisait que commencer...
Je daignai enfin baisser sur le territoire goudronné mes prunelles respirant la peur. Le tonnerre gronda, mes membres se raidirent. J'eu l'impression que l'intégralité d'un torrent venait de détruire mon intérieur, comme s'il riait de me meurtrir, de me tuer, de me détruire. J'eu un frisson terrifié du simple fait de voir ce sang, ces poils bruns, cette couleur noire ténébreuse et angoissante. Il y eu un autre coup de tonnerre, du coin de l'œil, je remarquai que venait de zébrer dans le ciel un éclaire, majestueux mais menaçant. Je contai les secondes, une à une, avec une angoisse palpable, pas pour l'orage, mais pour cette scène...
1... 2... Le tonnerre retenti avant que je n'eu penser le "deux"... J'étais maintenant trempé jusqu'aux os, le sang commençais à ruisseler dans la rue, les larmes des nuages caressait les deux corps gisant au sol avec douceur, comme pour les laisser partir. Je posai ma tête sur mes mains, et serra les points, saisissant au passage quelques mèches blanches détrempées.

Je rouvris enfin les yeux. Mais tout était noir. Je tournai un peux la tête, mon œil droit distingua simplement le radio-réveille, je devais avoir la tête enfouie dans  mon oreiller.
8:30. Enfin! Je me dressai sur mes deux jambes, mais quand je dis sur mes deux jambes, je veux dire, me dresser sur les genoux, tomber, me cogner la tête contre la table de nuit, et me relever en grommellent des jurons abominables à cette pauvre table de nuit.

Je m'étirai et m'habillai aussi vite que possible. Je me précipitai ensuite vers la fenêtre pour voir le temps, s'il y avait du soleil. J'avoue que j'avais fortement espérer que les rayons chaleureux de l'astre du grand Ho-oh n'inonde mon visage de sa chaleur et de sa lumière mais il n'en fit cependant rien. Mon dieu cette pluie! Par Arceus cette fichue pluie tombait par grosses gouttes et venait mourir en s'écrasent sur le sol pour bien imbiber le sol fait (évidement) de terre! Remarquez, vu comme la terre était sèche, un peut de pluie de lui fera pas de mal! Mais pour l'amour de chaque Pokémons légendaires, POURQUOI fallait-il un orage!

«- Allez Zen! AIE» Bas quoi? Je suis idiot, tu devrais le savoir depuis le temps Invité... Je me suis donc donner une grosse double claque à moi même en voulant m'encourager à traverser ce rideau de pluie pour allez voir Léo... Et oui ça m'a fait mal.
Il était tant de partir, de dire adieu à ma vie "d'enfant" pour me tourner vers ma vie de Collectionneur, une nouvelle voie, un premier Pokémon, mon aventure allait commencer. Le vent de ce renouveau avait presque essoufflera les relents amers du cauchemar.
J'ouvris la porte et la refermai de suite derrière moi. Maudite pluie...