Je suis né à l’hôpital de Toronto, au Canada. Je suis le cadet de la famille, donc le dernier de celle-ci. J’ai vécu dans une famille où les mots excellence et progrès faisaient partis des valeurs familiales.

J’ai toujours eu l’impression d'être dans l’ombre de ma soeur qui semblait toujours réussir et elle avait la facilité d’avoir de très bonnes notes. Pour ma part, je n’ai jamais eu de superbes notes. À vrai dire, je n’ai jamais eu la motivation d’avoir absolument les plus hautes notes. Mes parents étaient de ceux qui voulaient que leurs enfants soient les meilleurs et on a toujours eu cette discussion qui virait salée lorsqu’ils parlaient de mes notes. Je n’étais pas dans les plus mauvais, loin de là, pour moi, avoir un B était excellent, mais pas pour mes parents. Mon père est un homme politique qui est devenu attaché politique du Ministre des finances. Ma mère est une scientifique qui s’est spécialisée à la médecine végétale. À vrai dire, ils n’étaient pas souvent à la maison alors je pouvais avoir la paix quand ils travaillaient. Je peux avouer que j’ai toujours été jaloux de ma soeur qui avait toujours les meilleurs notes et paraissaient la meilleure dans la famille. J’ai toujours eu l’impression que mes parents l’aimaient plus que moi. On peut dire que cette situation me dérangeait, mais qui au final, je me suis résigné à m’en foutre et vivre ma vie.

Je n’étais pas le type au lycée qui parlait à tout le monde, au contraire, je faisais mes affaires dans mon coin. J’avais quelques amis par-ci et par-là, mais ce n’était pas dans mes priorités d’avoir le plus d’amis. J’ai toujours préféré avoir une poignée d’amis, des bons, que d’avoir des centaines d’amis dont la moitié ne te parle presque pas. J’ai eu une phase où j’aimais beaucoup lire des romans fantastiques, je faisais exprès pour m’exclure de tout le monde afin de m’enfermer dans ma bulle imaginative en lisant ces livres.

Je n’ai jamais eu des ambitions quelconques ce qui faisait en sorte que j’avais l’air de quelqu’un qui n’aimait rien à la vie. J’ai eu également une phase où je passais beaucoup mes soirées à jouer aux jeux-vidéo en ligne.

Je n’ai jamais su ce que je voulais faire exactement dans la vie, de toute façon, qui sait à ses dix-sept / dix-huit ans où s’enligner pour un futur métier ? Pas beaucoup de jeunes ! Oui, on a tous à peu près un métier idéal, mais est-ce réaliste ? Lorsque j’ai fini le lycée, mes parents m’ont poussé à aller au Collège pour que je puisse aller à l’université en quelque chose. J’ai toujours détesté avoir cette pression sur mes épaules, celle de d’être obligé d’aller aux études. J’ai tant essayé, mais rien ne me tentait vraiment. Pendant ma première année de collège, mon meilleur ami est parti faire un stage étudiant sur un continent que je ne connaissais pas. J'avais tellement hâte de son retour car selon ce qu'il me parlait de ses courriels, c'est qu'il s'occupait des créatures appelées des pokémons. Ce nom m'interpellait tellement.

Andrews, mon meilleur ami revient après deux trimestres plus tard avec plusieurs photos. J'étais émerveillé de voir ces créatures qui étaient supers mignons et badass. J'ai eu la piqûre de vouloir y aller. D'ailleurs, mon meilleur ami m'a mit en contact avec un professeur qui dirige les étudiants là-bas.

Donc, j’ai demandé à mes parents si je pouvais aller à Kanto, sur le continent de Pokémon Island pour faire des études sur ces pokémons. La réponse était un gros non, qu’ils ne voulaient pas m’envoyer si loin pour des études que je ne suis même pas sûr de réussir.

Fâché, j’ai mis ce projet de côté afin d’aller travailler. J’ai lâché le collège pour travailler à temps plein afin de me ramasser le plus d’argents possibles pour m’acheter un billet d’avion et pour pouvoir vivre là-bas à mes frais.

Un an plus tard, je quittais le Canada en direction de la région de Kantô. J’étais inscris en tant qu’étudiant et on m’avait donné rendez-vous chez un certain professeur Chen dans la petite ville de Bourg-Palette. Je suis très excité à l’idée de pouvoir étudier ces merveilleuses créatures !