Je n’oublierais jamais ce jour aujourd’hui encore, je pourrais vous raconter comme si c'était hier. A l'époque, j'étais un jeune garçon, je venais d'atteindre mon dixième anniversaire et à bord du ferry, je n'avais de cesse d'embrasser ma mère. Mes parents m'avaient fait le plus cadeau de ma vie et aujourd’hui encore, je ne suis pas certain d'avoir eu meilleur cadeau, hormis les deux beaux enfants que m'a offert mon épouse. Je ne vous parle pas d'un cadeau matériel, ce n'est pas une chose qui peut s'user ou se briser, non, c'est un geste, une décision qui a changé ma vie qui était pourtant déjà pleine de bonheurs avant mes dix ans. Mes parents m'ont offert un monde, un monde fabuleux....

A dire vrai, même si je suis né à quelques arrondissements des pieds de la dame de fer, je connaissais déjà Kanto et le monde des Pokemon. Mes grands-parents maternels étaient né là-bas et n'avaient jamais quitté le petit bourg Palette, un petit village aux adorables maisons peintes en blanc et aux petites toitures rouge. Durant toute mon enfance, je passais mes vacances d'été chez mes grands-parents. Marcel Pagnol avait eu le massif du Garlaban et ses bartavelles et moi mon Bourg Palette et ses Pokemon. Et je ne vous raconte pas en détails le déchirement que j'éprouvais quand je devais retourner en France après les vacances. Ma mère qui était dresseuse Pokemon durant sa jeunesse avait rencontré mon père l'ors d'un voyage à l'étranger et elle avait décidé de tout plaquer pour vivre en France, dans un monde où les Pokemon se faisaient presque aussi rare que les Pokemon légendaires de Kanto.

Ho mais, ne blâmer pas ma mère trop sévèrement car elle n'a pas abandonné ses petits compagnons. Les Pokemon ne sont pas des objets que l'on abandonne dans un coin ou au fond d'une Pokeball, non, ma mère les avaient confiés à ses parents. Mais grands parents eux n'avait pas été aussi aventuriers dans l'âme que ma mère et avait plutôt choisis d’élever les Pokemon sans les faire combattre. Alors autant vous dire que quand une loi est passé pour garder au maximum les Pokemon en dehors de leur prison arrondit, mes grands-parents ont accueilli cette loi à bras ouverts. D'ailleurs, je n'ai jamais aimé non plus cette idée de garder ainsi enfermé des êtres vivants aussi étrange qu'ils soient.

Mais revenons plutôt à moi et la joie que j'avais éprouvé quand mes parents m'avaient annoncé qu'il me laisserait étudier à Kanto en vivant avec mes grands-parents. Mais parents allaient me manquer car je ne les verrais que durant leurs vacances, mais la joie de vivre parmi les Pokemon me consolerait. A dix ans, je ne savais pas encore si je deviendrais dresseur comme ma mère, un éleveur comme mes grands-parents ou autres choses. Toutefois, malgré le fait qu'à l'époque je ne mesurais pas les difficultés qui m'attendaient, une chose était sûr dans ma petite tête, je passerais ma vie au côté des Pokemon.

Et c'est donc ainsi qu'a commencé réellement ma vie en devenant étudiant à Kanto. J'étais petit, plutôt timide et pas très sûr de moi, mais j'étais prêt à accomplir mon destin.